C’est le genre de questions auxquelles les dessinateurs, les constructeurs et les autorités locales, engagés dans la conception, la réalisation et l’évaluation de la durabilité d’un bâtiment, doivent souvent répondre.
Il n’y a pas de réponse univoque. La durabilité peut être évaluée en fonction de nombreux critères ; l’énergie est évidemment un des aspects principaux, mais il y a plusieurs d’autres facteurs qui contribuent à la durabilité d’un bilan environnemental, comme par exemple la consommation d’eau, les matériaux utilisés, l’intégration dans le paysage et d’autres.
De plus, les mêmes constructions peuvent donner des résultats différents, en fonction du lieu d’installation. Par exemple, l’utilisation de certaines technologies, comme les solaires ou les éoliennes, permettent d’atteindre les critères de durabilité dans des modalités différentes sur la cote méditerranée ou sur les iles britanniques. Parmi les aspects locaux à considérer, il y a aussi les lois et les règlements locaux en vigueur qui peuvent demander ou suggérer des standards ou des prestations particulières à réaliser.
Le projet REGAIN a parmi ses objectifs, la réalisation sur quatre localités différentes de la région du nord est de l’Europe (Ecosse, Belgique, France et Galles), de quatre bâtiments tertiaires et industriels à haute performance environnementale, afin de confronter les résultats des expériences et de rendre ces derniers disponibles pour les communautés locales, nationales et européennes.
Pour atteindre cet objectif, la première étape du projet est le choix d’une méthodologie permettant d’évaluer la durabilité des bâtiments pilotes et de comparer les performances atteintes de chacun d’entre eux.